Vivre à Sydney en tant que digital nomade : mon expérience 

Retour en juin 2023, je suis dans une période de remise en question *les montagnes russes émotionnelles* cf mon article sur les 5 signes qui montrent que tu es prêt.e à te lancer en freelance. Le besoin de changement se fait ressentir, le besoin d’aventure et de voyage aussi. Le déclic arrive : il est temps ! C’est le moment pour moi de réaliser un rêve : partir vivre quelque temps à l’étranger. Sydney sera ma première destination.

Fin octobre, je prends ma valise et je m’envole à l’autre bout du monde pour deux mois au pays des kangourous. Je me pose beaucoup de questions : Est-ce que l’anglais ça va aller ? Est-ce que je vais réussir à travailler pour mes clients en France avec le décalage horaire ? Est-ce que je vais aimer la ville et rencontrer des gens ? 

Je sais que j’aime l’aventure, j’aime sortir de ma zone de confort et je me dis toujours que j’ai rien à perdre et tout à gagner alors go, je me lance ! Aujourd’hui, je te partage mon retour d’expérience en tant que freelance au pays des kangourous.  

Vivre à Sydney en tant que digital nomade : mon expérience 

Do you speak English ? 

Mon niveau d’anglais avant de partir était correct. Je comprends bien l’anglais, je sais me faire comprendre mais je ne me considère pas comme fluent. Avant de partir, pour me mettre dans le mood j’ai commencé à écouter des podcasts en anglais (Dream, Girl notamment que je te recommande ++ si tu aimes les témoignages d’entrepreneurs) et regarder des films en anglais sous-titrés anglais. C’est devenu aujourd’hui une habitude que je compte garder car pour améliorer son niveau, c’est pépite ! 

L’anglais australien est plus compliqué à comprendre mais avec un peu de concentration, ça passe ! J’étais à Sydney donc c’est très cosmopolite, tu peux parler anglais avec des personnes du monde entier, et ça c’est chouette ! Au début j’avais peur de parler et puis au fil des jours je me suis détendue et j’ai commencé à avoir mes premières discussions. 

Story time : un jour, je me baladais seule dans un quartier de Sydney et j’ai rencontré une Anglaise. On avait le même programme pour notre journée, on a donc décidé de la passer ensemble. La première chose qu’elle m’a dite quand je lui ai dit “hello” c’est “oh you’re french” : l’accent français coucou. Au final, après une journée ensemble, elle m’a dit que mon anglais était top et qu’il ne fallait pas que j’ai peur de parler car je venais de discuter 6h avec elle, qu’elle avait tout compris et qu’on avait passé une super journée. 

Conclusion : essayez, discutez, et n’ayez pas peur de faire des erreurs ! C’est en pratiquant qu’on apprend !  

Faire des rencontres

Ma première semaine a été une semaine plutôt compliquée. Je suis quelqu’un de très sociable et j’ai ressenti le besoin rapide de rencontrer des gens. Être seule une journée c’est cool, mais deux mois impossible ! J’ai donc intégré des groupes de français à Sydney sur Facebook, je me suis inscrite au Pôle Dance pour rencontrer du monde, et puis au fil des jours j’ai fait la connaissance des amis d’amis… 

Je me suis rendue compte que c’était plutôt simple de rencontrer des gens là-bas. Il y a beaucoup d’expats, beaucoup de français aussi. Et les gens sont ouverts à la discussion donc sur ce point c’est vraiment top. Si tu planifies d’aller à Sydney, normalement tu ne devrais pas trop te sentir seule ! Il faut juste s’ouvrir à la rencontre et aux autres, et les choses se font naturellement. Et si tu as peur de parler anglais, la communauté française est très grande donc tu n’auras pas de mal à en rencontrer. 

Pour ma part j’ai fait de très belles rencontres et je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu croiser toutes ces belles personnes sur mon chemin lors de cette aventure !

La vie à Sydney

Du moment où j’ai posé un pied à Sydney j’ai su que cette ville était faite pour moi. Un mélange entre New-York et la vie en bord de mer : tout ce que j’aime ! Du moderne et de la nature. Le rythme de vie à Sydney : réveil tôt (très tôt), lever de soleil, sport sur la plage, petit café à emporter… La vie là-bas est très chill, très good vibes. J’ai vraiment adoré le mood et c’est d’ailleurs pour ces raisons que je suis tombée amoureuse de la ville. 

Si tu aimes les sunrise, le sport, la healthy life, les petits cafés… je pense que tu seras comblé.e là-bas ! 

Pour ma part ça a été le cas, et aujourd’hui c’est la seule ville au monde pour laquelle j’ai eu un tel coup de coeur. Elle regroupe tout ce que je recherche dans un lieu : sécurité, nature, modernité, ouverture au monde, bonnes adresses… Bref, vous l’aurez compris, ça a été un vrai coup de foudre !

Travailler avec mes clients français 

Au niveau du travail en freelance, j’avais prévenu mes clients quelques mois avant de partir, pour qu’ils puissent connaître mon projet et qu’on puisse s’organiser et anticiper au mieux. L’objectif était que notre collaboration ne soit pas impactée ou à minima. 

Quand je suis partie il y avait 10h de décalage avec la France. Je faisais donc mes appels téléphoniques avec mes clients le soir pour moi (19-20h) ce qui faisait 9h-10h en France. J’ai eu la chance d’avoir des clients compréhensifs qui se sont adaptés à mes contraintes et je n’ai eu aucun problème sur ce point. 

Concernant ma routine de travail, généralement je bossais le matin soit depuis l’appart soit depuis un café et je réservais mes après-midi à mon temps perso. Plage, visite, shopping, chill… C’était un rythme qui me convenait bien.

Le principal risque quand on est à l’étranger c’est de perdre la motivation et la discipline car on est vite tenté de se poser sur la plage et se baigner. Je ne peux pas vous mentir, j’étais plus productive en France que là-bas mais c’était ok et mon travail à toujours été fait en temps et en heure. Je ne faisais juste pas plus que ce que j’avais à faire. 

Ce qui a été plus compliqué au niveau de mon travail c’est ma communication sur Instagram. Le décalage horaire était conséquent et j’avais du mal à connecter avec mon audience. J’ai senti la différence dès mon retour en France et je dois dire que c’est un point qui peu freiner quand les réseaux sociaux sont des canaux principaux pour communiquer.

Mes meilleures adresses pour travailler à Sydney

Pendant ces deux mois à Sydney j’ai eu le temps de découvrir pas mal de cafés pour travailler. Ma petite routine de la semaine c’était de découvrir 2-3 bonnes adresses pour tester les brunchs, les chaï latte (mon addiction) ou encore les banana bread et avocado toast ! 

Je te partage dans ce post Instagram quelques une de mes bonnes adresses pour travailler avec de la wifi (indispensable quand on bosse en freelance) ! Pour info, je n’avais pas pris de carte sim là-bas, mais avec du recul ça aurait été un bon investissement, même si j’ai réussi à me débrouiller sans pendant ces deux mois. 

Mes deux plus gros coups de coeur en terme d’adresse : The Coop à Bronte et Makaveli à Bondi !

Les points négatifs de Sydney  

Je ne sais pas si mon avis sera réaliste et objectif car j’ai vraiment tout aimé à Sydney. Que ce soit la ville, le mood… tout m’a convaincue ! 

Mais si je dois trouver des points négatifs je dirais en premier : la food. Je faisais mes courses au Maloneys Grocer qui est un équivalent du Grand Frais en France. J’avoue que sur ce point j’avais du mal à me passer de mes habitudes alimentaires françaises. C’était plus cher que les supermarchés normaux mais j’y trouvais mon compte donc je préférais mettre un peu plus d’argent mais manger mieux. 

Au niveau des prix, la vie est relativement chère là-bas. Mais je trouve qu’on peut y trouver son compte si on se débrouille bien et qu’on ne s’attend pas à faire beaucoup d’économies. Au niveau du logement, je ne pourrais pas vous faire un retour objectif car j’ai eu la chance d’être hébergée, mais c’est un budget assez conséquent à prévoir. 

Point négatif numéro 2 : les animauuux ! Bon, j’avais de la chance d’être dans une grande ville donc je n’ai pas eu l’occasion d’en voir beaucoup mais c’était déjà suffisant pour moi 😂

J’ai fait la connaissance de cafards, araignées, chauve-souris… En réalité, pour une phobique comme moi, je m’attendais à bien pire. Mais c’est quand même un élément à prendre en compte pour votre voyage si vous êtes comme moi ! PS : c’est quand même moins pire que ce qu’on peut entendre !

Digital nomade, routine et adaptation 

Ce que j’ai appris pendant ces deux mois en Australie c’est que la vie de digital nomade est différente du voyage. J’ai vécu la vie à Sydney mais je n’ai pas voyagé dans le pays, ou peu. On est là pour travailler aussi et c’est un point qu’il ne faut pas oublier. Travailler depuis l’étranger ce n’est pas des vacances. Le cadre est incroyable, mais le fond reste le même. Si tu n’es pas productive, si tu n’arrives pas à trouver un équilibre entre le pro et le perso, c’est plus compliqué que sur le papier ! 

Quand on arrive dans un nouveau pays avec une culture différente, une langue différente il y a aussi un temps d’adaptation à prendre en compte. Pour ma part, à Sydney c’était assez facile car je n’ai pas vécu un choc culturel.

Il m’a fallu deux semaines pour m’adapter à la vie là-bas. Le temps de trouver ma routine, découvrir les alentours, trouver des lieux qui me plaisent, m’adapter à l’environnement etc. La vie à Sydney est tout de même facile. Mon expérience au Costa Rica a été bien différente et je vous en ferai également un article ! 

Enfin, ce qui est très important et ce dont je n’avais pas pris conscience avant de partir c’était mon besoin d’avoir une routine. Quand je suis arrivée à Sydney j’ai rapidement compris que ce serait important pour moi pour trouver un équilibre et me sentir bien. J’ai donc pris des cours de Pôle Dance, je mettais mon réveil entre 7 et 8h, je travaillais le matin et l’après-midi j’alternais entre travail et profiter. Les week-ends j’étais toujours off pour profiter de la ville, et vadrouiller. C’était un rythme qui me convenait et qui m’a permis de vraiment profiter de cette expérience.

Mon bilan

Au-delà de la chance que j’ai eu de pouvoir vivre à Sydney, cette expérience a été véritablement enrichissante. Tant au niveau professionnel que personnel, mon mindset a complètement évolué durant ces deux mois. Vivre à l’étranger est une expérience que j’avais déjà vécu. J’étais partie 6 mois en Uruguay en 2018 dans le cadre de mes études. J’ai pu faire le point sur ma vie, sur ce que je voulais ou non pour la suite.

J’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreuses personnes, avec des visions et des modes de vie différent de celui qu’on peut connaître en France et ça a été réellement inspirant et révélateur pour moi. Je sais que partir à l’étranger peu faire peur mais selon moi c’est une véritable aventure qui change littéralement une vie !

Info visa : pour partir en Australie, avoir un visa est obligatoire. Pour partir deux mois j’avais pris un visa touriste qui était gratuit. J’avais la possibilité de rester 3 mois consécutifs dans le pays.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter sur Instagram ou me laisser un commentaire sous l’article !

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